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La théorie polyvagale : au cœur de la connexion entre l’état de stress et l’état de sécurité

Photo du rédacteur: Julia Julia

Dernière mise à jour : 4 janv.


 

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je souhaite vous parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la théorie polyvagale. Dans ma pratique, j’accorde une grande importance aux échanges autour du bien-être émotionnel, car je le considère essentiel. Mon objectif est de vous aider à identifier la présence éventuelle d’un stress, afin de vous orienter vers un thérapeute spécialisé si nécessaire. Mais aussi, d'intégrer cet aspect dans ma prise en charge, notamment en soutenant votre système nerveux à travers des exercices pratiques de régulation et des conseils en micronutrition.


Ma démarche est fortement influencée par mon propre parcours. J’ai longtemps souffert d’anxiété et je naviguais constamment entre des états de stress (système sympathique) et d’immobilité (parasympathique dorsal). J’ai finalement compris que travailler sur cet équilibre était la clé pour améliorer à la fois mon bien-être mental et physique. Cela a été un premier pas crucial pour mieux comprendre mes émotions et ressentis, et aujourd'hui, je suis ravie de pouvoir partager la théorie polyvagale avec vous !


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Illustration des différents états du système nerveux - Crédits : Julia Nutrithérapeute

 

La théorie polyvagale a été développée par Stephen Porges. Elle explique comment notre système nerveux réagit face aux situations sociales, émotionnelles et de survie. Elle se concentre notamment sur le rôle de notre système nerveux autonome, qui régule les fonctions involontaires du corps comme la respiration, la digestion etc. Ce système est divisé en deux branches principales : le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique.


  1. Le système sympathique, est celui qui active la réponse de "lutte ou fuite" en cas de danger perçu.

    • Exemple d’une situation de « lutte ou combat », une dispute de la circulation : si quelqu’un se fait couper la route de manière dangereuse, la réponse instinctive de « lutte » pourrait être de klaxonner fort, crier, ou même essayer de s’approcher agressivement du véhicule fautif.

    • Exemple d’une situation de « fuite », éviter une confrontation : lors d’une réunion tendue, une personne peut choisir de quitter la salle ou éviter complètement le conflit en se taisant ou en trouvant une excuse pour partir.

  2. Le système parasympathique, est l’état qui favorise l’état de détente et de récupération, mais il peut être dissocié en 2 sous-branches :

    • L’état dorsal : il est associé à une réponse de « freeze », l’individu est figé face à une menace extrême

      • Exemple de réponse en état dorsal, l’épuisement émotionnel ou burnout : une personne submergée par le stress chronique au travail ou dans sa vie personnelle peut entrer dans un état de « freeze » (gel), se sentant complètement déconnectée et incapable de réagir. Elle peut se sentir paralysée, avoir des difficultés à se lever le matin ou accomplir des tâches simples, et se retirer émotionnellement du monde.

    • L'état ventral : est au contraire celui associé à un état de sécurité et de connexion avec les autres.

      • Exemple de réponse en état ventral, un moment de détente en famille : passer un moment agréable avec sa famille, rire, et se sentir accepté sans jugement sont des signes que le système vagal ventral est activé. Il peut s’agir d’une soirée conviviale, d’un repas partagé ou d’une activité de loisirs qui renforce le sentiment de sécurité et d’appartenance.

         


Vous vous sentez concerné.e ? Alors vous êtes au bon endroit car je suis particulièrement bien informée sur le concept de stress, d'anxiété et de trauma du fait de ma propre histoire. Je m'engage à vous donner l'espace et l'écoute que vous méritez, et je ferai mon maximum pour vous soutenir dans votre chemin vers la guérison. J'interviens bien entendu sur la partie micronutrition, mais je commence à développer un réseau de professionnels qui pourrait vous venir en aide pour travailler sur la sphère psycho-émotionnelle, notamment en IFS (Internal Family System), Somatic Experiencing, EMDR et Hypnose. En attendant, vous pouvez réserver un appel découverte gratuit avec moi ici.

La théorie polyvagale intègre 2 autres clefs fondamentales : le principe de neuroception de co-régulation.


1.       La neuroception désigne notre capacité inconsciente à évaluer l'environnement pour détecter des signes de sécurité ou de danger. C’est un mécanisme automatique qui guide nos réactions en fonction de la perception de l'état de notre environnement, sans passer par la pensée consciente. Voici quelques exemples de neuroception :

  • Un sentiment de sécurité dans une pièce calme : sans y penser consciemment, une personne peut entrer dans une pièce bien éclairée, calme, avec des personnes souriantes, et se sentir immédiatement en sécurité et détendue. Cela est dû à la neuroception, une évaluation automatique du contexte environnant, qui envoie des signaux de sécurité au cerveau, permettant à la personne de se sentir à l’aise.

  • Un malaise dans une foule dense : à l’inverse, imaginez quelqu’un qui entre dans une foule très dense, bruyante, avec des gens qui semblent pressés et tendus. Sans réflexion consciente, cette personne peut ressentir un sentiment d’inquiétude ou de vigilance, car sa neuroception capte des signaux potentiels de danger ou d’incertitude, activant ainsi une légère réponse de stress.

 

2.       La co-régulation est la capacité des êtres humains à se réguler mutuellement à travers des interactions sociales positives. Lorsque nous interagissons avec des personnes dans un état de sécurité ou de calme, cela peut influencer notre propre état nerveux, créant une régulation mutuelle des émotions et du stress. Voici quelques exemples de co-régulation :

  • Calmer un enfant en pleurs : lorsqu’un enfant pleure, un parent calme et bienveillant peut le prendre dans ses bras, lui parler doucement et lui offrir du réconfort. L’enfant, en percevant cette attitude rassurante, peut se calmer grâce à la co-régulation. Le parent et l'enfant partagent un état de sécurité émotionnelle grâce à leur interaction.

  • Apaiser un collègue stressé : si un collègue est stressé et qu’une autre personne lui parle calmement, lui montre de la compassion et l’écoute attentivement, la personne stressée peut se sentir plus détendue. Cette interaction positive, où une personne transmet son état de calme à l’autre, est un exemple de co-régulation.

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    Co-régulation avec les animaux de compagnie - Crédits Freepik

Le Test HTMA et la théorie polyvagale


Le test HTMA et la théorie polyvagale se rejoignent dans leur approche de l’équilibre corporel et nerveux. En identifiant les déséquilibres minéraux et la charge en métaux lourds, le Test de cheveux HTMA permet d’agir sur les mécanismes physiologiques qui influencent directement le tonus vagal. Un système nerveux en harmonie est essentiel pour une meilleure régulation émotionnelle et une réponse adaptée au stress, comme le souligne la théorie polyvagale !





En conclusion, la théorie polyvagale nous offre une compréhension profonde des mécanismes du système nerveux et de la façon dont ils influencent notre bien-être émotionnel et physique. En identifiant les différents états de sécurité, de connexion et de gestion du stress, nous augmentons nos chances d'atteindre un équilibre. La nutrithérapie joue aussi un rôle essentiel dans le retour à la régulation du système nerveux grâce au travail sur la micronutrition, travailler sur l'apport en omégas 3, en vitamines du groupe B et en magnésium est très bénéfique pour favoriser un retour vers un état de calme et de sécurité, en plus d'un travail sur le système nerveux.

Travailler à la fois sur la régulation émotionnelle et le soutien micronutritionnel grâce au Test HTMA permet une synergie propice à une meilleure santé, tant mentale que physique.

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