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Addictions, test HTMA et neurotransmetteurs : ce n’est pas « dans votre tête » !

Dernière mise à jour : 17 juin


Pourquoi certaines personnes ressentent-elles un besoin irrépressible de sucre, de tabac, d’alcool ou encore de suractivité ? Et pourquoi ce besoin devient-il parfois une addiction ? Une partie de la réponse se trouve dans notre cerveau, plus précisément dans nos neurotransmetteurs, ces messagers chimiques qui régulent nos émotions, nos pulsions et nos comportements. Lorsqu’ils sont déséquilibrés, notre capacité à gérer les frustrations, à ressentir du plaisir naturellement ou à résister aux compulsions s’effondre.

Dans cet article, je veux vous partager les fondamentaux  pour comprendre certains mécanismes neurochimiques liés aux addictions et aux neurotransmetteurs et vous proposer des outils concrets si vous vous sentez concernés, comme le test HTMA. J’appuie mon approche sur la nutrithérapie, qui met l’alimentation et la micronutrition au centre du soin, ainsi que sur l'analyse minérale grâce au test HTMA, une analyse des minéraux et métaux lourds présents dans les cheveux sur les 2 à 3 derniers mois. Pour en savoir plus sur le Test HTMA, rendez-vous ici !


 

Addications et neurotransmetteurs : la dopamine et la sérotonine


Je tiens à vous parler de ces deux neurotransmetteurs que j’évoque souvent en entretien car je me suis rendue compte que beaucoup de personne était en déficit ! Mais quels sont leur rôle dans notre santé neuropsychique et pourquoi sommes-nous nombreux à être en déficit ?


  • La dopamine : c’est le neurotransmetteur de la motivation et de la récompense. Il nous donne l’élan pour entreprendre, passer à l’action, et ressentir du plaisir.

    Un déficit en dopamine se manifeste souvent par une baisse de motivation, une perte de plaisir, une fatigue psychique, une baisse de concentration ou de libido.


  • La sérotonine : La sérotonine, c’est un peu notre neurotransmetteur "zénitude" : c’est elle qui nous aide à lâcher prise, à mieux vivre les frustrations et à garder notre calme. Elle joue aussi un rôle clé dans le sommeil, puisqu’elle est à l’origine de la mélatonine – l’hormone qui régule notre endormissement.

    Quand elle vient à manquer, ça se manifeste souvent par de l’irritabilité, de l’anxiété, de l’impulsivité, des comportements addictifs... et forcément, un sommeil perturbé : difficultés à s’endormir, réveils en pleine nuit ou sensation de ne pas avoir récupéré au réveil.


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Crédits : Canva

Quand on manque à la fois de dopamine et de sérotonine, notre besoin de réconfort augmente… tout comme notre envie de plaisir. Et là, le cerveau ne cherche pas bien loin : il retourne vers ce qu’il connaît déjà, vers ce qui lui a déjà procuré du plaisir par le passé. C’est là que ça devient intéressant : si on n’a pas grandi avec des passions ou des sources de plaisir "positives", on aura tendance à se tourner plus facilement vers des choses nocives – comme l’alcool, la drogue ou des comportements à risque. À l’inverse, une personne qui a toujours été passionnée par le piano, par exemple, aura naturellement ce réflexe d’aller jouer pour retrouver du plaisir.

Mon tout premier conseil, vous l’aurez compris : (ré)explorez des activités saines qui vous font vraiment vibrer ! :) C’est un super levier pour réapprendre au cerveau à trouver du plaisir ailleurs, autrement, et sortir doucement des habitudes nocives.


Pour en savoir plus sur les autres neurotransmetteurs que je n'ai pas nommés ici -comme le GABA, ou l'acétylcholine par exemple, consultez mon article "Santé mentale & neurotransmetteurs : le rôle clé de la micronutrition et du test HTMA"


Addictions, nutrithérapie et test HTMA dans la dépression


Je souhaite faire un apparté qui me parait important car chez les comportements addictifs où il y a souvent une composante de dépression ou de déprime. On distingue notamment deux grands types de dépression :


  • La dépression qu’on appelle plutôt "ralentissement psychomoteur", où tout devient lent, lourd, sans motivation. Dans ce cas, c’est souvent du côté des catécholamines (dopamine, noradrénaline) que ça coince. La tyrosine, qui est un précurseur, peut alors être un vrai coup de pouce pour relancer l’organisme. On retrouve souvent ce profil chez des personnes qui consomment pas mal de glucides, parfois peu de protéines, et qui présentent des carences en micronutriments comme le zinc, le fer, le magnésium, certaines vitamines B ou encore les omégas 3.


  • Et puis il y a la dépression plus "nerveuse", marquée par de l’irritabilité, une difficulté à lâcher prise, une sensibilité à la frustration, de l’anxiété, et souvent des comportements comme la boulimie, les achats compulsifs, ou encore l’alcool ou le tabac. Là, on est davantage sur une dysfonction sérotoninergique. Le signe assez typique, c’est cette compulsion pour le sucré ou le gras en fin de journée, qui devient encore plus marquée en phase prémenstruelle. En micronutrition, on retrouve très souvent des carences en vitamines B, oméga 3 ou magnésium – des éléments pourtant essentiels pour bien produire et utiliser sa sérotonine.


Repérer et corriger ces carences, c’est déjà un vrai pas vers un mieux-être ! Une autre dimension très importante à prendre en considération dans un contexte de dépression est la dysbiose intestinale, où un lien a été établi par le monde scientifique. La dysbiose entretien le malêtre neuropsychique, c'est pour cela que l'on entend souvent que "les intestins sont le deuxième cerveau" !


Si vous vous reconnaissez dans ces comportements addictifs, je vous recommande d’adopter mes conseils et d’explorer votre physiologie. En tant que nutrithérapeute et spécialiste du Test HTMA, je suis là pour vous guider dans cette démarche. Mon parcours personnel, marqué par des déficits en neurotransmetteurs, me permet de mieux comprendre vos défis : j’ai moi-même traversé des périodes de boulimie, d’addiction au café et à la cigarette. Beaucoup pensent qu'il s'agit simplement d’un manque de volonté, mais je suis convaincue que la motivation seule ne suffit pas lorsque des déséquilibres existent dans le cerveau. Si vous souhaitez en savoir plus sur ma pratique, je vous invite à lire mon article sur la nutrithérapie ici. Si vous êtes prêt à faire le premier pas, je vous propose un appel découverte offert pour discuter de vos besoins. Vous pouvez réserver directement un créneau sur mon agenda :

 


En pratique : comment agir sur les addictions grâce à la nutrition ?


Le deuxième pas à envisager pour relancer votre production de dopamine, c’est de revoir votre petit-déjeuner. L’idée, c’est de miser sur un "petit-déjeuner dopaminergique" : une bonne source de protéines, accompagnée de bonnes graisses. Et surtout, évitez autant que possible les glucides raffinés à index glycémique élevé comme le lait, les céréales industrielles, le pain blanc ou la confiture. À la place, privilégiez des céréales complètes et intéressantes sur le plan nutritionnel : flocons de sarrasin, de quinoa, d’avoine… avec un lait végétal sans sucres ajoutés.

Côté protéines, veillez à bien répartir les apports sur la journée : idéalement animales le matin (c’est à ce moment-là que le corps les utilise le mieux), puis animales ou végétales à midi, et plutôt végétales le soir.


Pour soutenir la sérotonine, l’association protéines + glucides est super intéressante. Les protéines sont composées d’acides aminés qui servent à construire vos tissus, vos muscles… mais aussi à produire de la sérotonine. Comment ? Lorsque vous consommez des glucides, cela stimule la production d’insuline. Cette insuline va alors diriger certains acides aminés dits "branchés" vers les muscles, ce qui libère de la place pour le tryptophane (le précurseur de la sérotonine) et lui permet de franchir la barrière hémato-encéphalique pour atteindre le cerveau.

Sinon, imaginez un quai bondé sur la ligne 13 à Paris, un mardi matin à 8h. Si vous mangez uniquement des protéines sans glucides, c’est exactement ce qui se passe : tous les acides aminés s’agglutinent devant la barrière cérébrale, et votre tryptophane, au milieu de la foule, a très peu de chances d’arriver à destination. Résultat : peu ou pas de sérotonine produite.


Je ne vous explique pas l'excitation dans laquelle j'étais quand j'ai réalisé à quel point la composition de nos repas influence notre équilibre émotionnel ! Ayant des tendances aux comportements compulsifs, notamment avec le tabac où j'étais une grande accro, j'ai trouvé beaucoup de réconfort à mettre en place ces changements ! Je suis aujourd'hui parfaitement en mesure d'identifier lorsque je risque d'adopter un comportement compuslif, et je rectifie le tir avant. Cela ne m'empêche pas - et c'est important, de m'octroyer des moments conviviaux en famille ou avec mes amis, où je peux boire un poil plus que de raisons haha, mais ça ne devient pas un comportement à risque pour ma santé ! :)



En pratique : comment agir sur les addictions grâce au Test HTMA ?


Les neurotransmetteurs ne fonctionnent pas en solo : leur production et leur activité dépendent directement de cofacteurs nutritionnels essentiels comme le magnésium, les vitamines B3, B5, B6, B9, B12, le zinc, ou encore certains acides aminés comme le tryptophane. C’est justement là que le test HTMA prend toute son importance.


Cette analyse minérale de nos cheveux nous donne un vrai aperçu de l’état des minéraux et métaux lourds dans le corps, mettant en lumière des déséquilibres souvent ignorés, mais fondamentaux.

Par exemple :

  • Une carence en magnésium, indispensable pour transformer le tryptophane en sérotonine, peut complètement bloquer toute amélioration sur le plan émotionnel.

  • Un excès de calcium par rapport au magnésium peut ralentir les impulsions nerveuses et favoriser soit l’apathie, soit une hypersensibilité.

  • Un ratio sodium/potassium trop bas révèle un stress chronique avec fatigue surrénalienne, souvent accompagné d’une mauvaise digestion, notamment des protéines, ce qui impacte lourdement l’activité enzymatique digestive et nous prive des acides aminés essentiels au bon fonctionnement neuropsychique.

  • La présence de métaux lourds comme le mercure ou l’aluminium est extrêmement toxique pour le cerveau et perturbe la production et la transmission des neurotransmetteurs, ce qui amplifie les comportements addictifs.


Vous l’aurez compris, le test HTMA est un outil clé pour identifier carences et excès qui déséquilibrent la chimie de notre cerveau. Le temps que je passe à analyser vos signes cliniques est tout aussi important — c’est pour ça que notre première séance dure 2 heures ! Cette vision globale, couplée au test HTMA, me permet de vous proposer un protocole hyper personnalisé, et les retours de mes consultants sont très encourageants.


J’ai une vraie passion pour la biochimie du cerveau et j’intègre presque toujours une exploration des neurotransmetteurs dans mes consultations, surtout quand je détecte des troubles du sommeil, de l’irritabilité ou des comportements addictifs. Grâce au test HTMA, on peut combler les carences, mais travailler la nutrition reste essentiel !

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Ici, on distingue un ratio sodium/potassium très bas, extrêmement fréquent chez les personnes fatiguées et sous stress chronique depuis longtemps !

« Ce n’est pas dans votre tête, mais dans votre corps ! »


Les conduites addictives ne sont pas simplement des faiblesses de caractère, mais bien des signaux d’alarme d’un cerveau en détresse, qui cherche à rétablir son équilibre chimique à tout prix. Combien de fois ai-je entendu des personnes non concernées dire à d’autres « qu'elles n’ont aucune volonté » ? En comprenant mieux le rôle des neurotransmetteurs et en travaillant sur leurs cofacteurs grâce à des outils comme le test HTMA et la nutrithérapie, il devient possible de voir enfin le bout du tunnel et d’en sortir ! Et je peux en témoigner :)  




 

2 commentaires


J’ai pu réaliser ce test HTMA récemment et il a révélé des informations auxquelles je ne m’attendais pas

Cela permet de partir sur de bonnes bases pour retrouver la forme !

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Julia
Julia
21 mai
En réponse à

Merci Fabrice pour votre témoignage, je suis contente que cela vous ait été aussi utile ! :)

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